Quand on a répété, après Gibbon, que c’est un livre sans plan, un char mal attelé que les chevaux tirent en tous sens, au risque de le faire verser, on a tout dit. […] Ce que Voltaire s’est demandé à lui-même, avant d’écrire son chapitre : Comment la France s’en tirera-t-elle ? […] Il n’y a pas vu ce qu’un si grand objet pouvait inspirer d’éloquence dans les écrits, de vertus dans la conduite, ni ce que l’histoire peut tirer de vérités sur l’esprit français et sur le cœur humain, de ces querelles où la théologie n’est que le champ clos temporaire de passions et de contradictions éternelles. […] Voltaire ne voit dans le moyen âge ni la condition de la femme relevée, ni la beauté de la famille chrétienne, ni l’art admirable qui a tiré des cœurs le type de l’architecture religieuse, ni l’esprit de douceur et de charité d’où est sortie l’Imitation.