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454. (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1870 » pp. 3-176

L’un d’eux, riant d’un rire nerveux, me dit qu’il « n’y a pas eu bataille… que ç’a été de suite un sauve qui peut… qu’il n’a pas tiré une cartouche ». […] Les marins tireront sans conviction. […] Des hommes agenouillés tirent une immense seine, dont les lièges frôlent les cygnes, qui s’élèvent sur l’eau, en ébats effarouchés et en demi-envolées colères. […] À tout coin de rue, d’affreux tableaux : des voitures d’où l’on tire des hommes, la tête voilée d’une serviette, tachée de sang. […] Je vois l’homme tirer son couteau, l’ouvrir, et le remettre tout ouvert dans sa poche.

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