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1135. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Granier de Cassagnac » pp. 277-345

Telle est la conclusion et le profit qu’on peut tirer de la grande étude contemporaine faite par Cassagnac. […] Dans sa puissante et lumineuse analyse, l’historien n’a rien oublié ; mais pourquoi, tout cela montré, prouvé, tiré au clair, la termine-t-il par ces mots, qui grandissent trop un pouvoir dont il fallait étaler sans pitié l’incurable et la mortelle faiblesse : « Le gouvernement de Juillet a péri par la seule et la plus improbable des chances qu’il eût contre lui : celle de se renverser lui-même !  […] Les Ambitions et les Intérêts se le partagent et le tirent à eux, de la force de tous leurs chevaux. […] J’ai eu la prudence et la précaution d’avertir que les preuves philologiques du livre de Granier de Cassagnac étaient moins de ma compétence que les preuves tirées des mâles et simples notions du bon sens, de la force des choses et de l’histoire. […] Il faut suivre Cassagnac dans les développements de cette thèse vigoureuse et simple pour savoir le parti qu’en a pu tirer un homme fait pour écrire l’histoire, et pour regretter qu’il ne l’écrive plus !

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