En 1838, au mois d’août, un entrepreneur de théâtre eut l’idée d’engager quelques acteurs français pour jouer à l’époque du sacre de l’empereur Ferdinand (à titre de roi de Lombardie), qui devait se faire à Milan et y attirer une foule d’étrangers. […] Le malheur qui le frappe m’atteint très sensiblement. » On n’est pas habitué, je l’ai dit, à considérer Mlle Mars par le côté du sentiment : cette femme, d’un talent admirable, passait, dans ses relations de théâtre, pour une personne assez rude, peu indulgente aux camarades et au prochain ; mais, pour ceux qu’elle aimait, elle était amie sûre, loyale, essentielle et positive.