Je suis persuadé qu’une poésie de théâtre peut exister, que dis-je, a existé, sans ressemblance, autre que l’indispensable génie du poète, avec l’ode ou l’épopée. […] Puisque donc la France n’avait pas eu d’instinct théâtral digne d’être réalisé en art, il était légitime et il fut heureux que notre Théâtre rejoignît, par-delà l’infécond moyen âge, le Théâtre antique, et en découlât. […] Je ne crois pas qu’un tel état de choses fût sans exemple au théâtre. […] Il y avait encore le théâtre, le théâtre charmant, joli, farouche, terrible aussi, — plus adoré d’être moins connu. […] En outre, il a donné au théâtre des œuvres claires et fortes, poignantes et hautes.