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398. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Notice historique sur M. Raynouard, par M. Walckenaer. » pp. 1-22

Le goût du théâtre était très vif à cette époque ; on était las des Grecs et des Romains, et, depuis plusieurs années, aucune nouveauté n’avait réussi. […] Il aurait pu, sans s’écarter de la vérité historique, faire l’application de ce principe au grand maître des Templiers ; mais il a voulu le représenter comme un modèle de perfection idéale, et cette perfection idéale sur le théâtre est toujours froide et sans intérêt. […] » sont un des mots mémorables du théâtre. […] C’est que le succès prolongé au théâtre n’appartient point à tel ou tel genre qu’on croit neuf, mais au talent seul qui anime et fertilise les genres et les sujets. […] L’Empereur en a paru convaincu, et a dit qu’ayant été trompé une fois à la lecture d’une tragédie, il n’en laisserait désormais jouer aucune qu’elle n’eût été préalablement représentée sur le théâtre de la Cour. » (Journal et souvenirs de Stanislas Girardin, t. 

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