Au théâtre, nous l’avons mainte fois applaudi, et nous avons joui avec tout le public de ses productions gracieuses : hors de là, dans la politique ou dans la critique littéraire, nous ne nous sommes jamais accoutumé à le considérer comme un de nos pères, et nous doutons fort qu’il daignât nous reconnaître lui-même pour être de la maison. […] Simple teneur de livres d’abord chez un marchand de bois de la Rapée, il demanda des ressources à son talent ; il écrivit dans les journaux ; il fit des pièces pour les divers théâtres, quelquefois seul, le plus souvent en collaboration de quelques jeunes auteurs qui débutaient comme lui. […] Tout à coup un bruit sourd se répand ; dans les cafés, dans les athénées, dans les théâtres, on se dit à l’oreille : « Vous ne savez pas ? […] Cette pièce, en effet, fut représentée au second Théâtre-Français (alors Théâtre de l’Impératrice) le 3 janvier 1812. Pour que rien ne manquât aux agréments de la guerre, ce théâtre était dirigé alors par M.