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322. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Byron »

Byron, qui, comme Pope, méprisait le théâtre et pour les mêmes raisons très hautes : parce que le théâtre, comme disait Pope, « est obligé de s’assujettir aux acteurs et au public », Byron continue d’écrire à Murray d’une main frémissante : « Quelle maudite engeance de sots doivent être ces bouffons pour ne pas voir que cela ne va ni à leur boutique ni à leur échoppe ! » Il mande aussi à Thomas Moore : « J’ai tout un picotin d’ennuis à propos d’une tragédie de ma façon, bonne seulement pour le cabinet, et que des directeurs de théâtre, s’attribuant un droit sur toute poésie publiée, paraissent décidés à exploiter, que je le veuille ou non… « J’ai écrit à Murray et au Lord Chambellan pour intervenir et me préserver de ce pilori… Je ne veux ni de l’impertinence de leurs sifflets ni de l’insolence de leurs applaudissements. […] Et il ne l’était pas uniquement par le théâtre de ses poèmes, par la tournure et le costume de ses héros.

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