J’ai déjà dit autre part que parfois, quoique rarement, une certaine quantité de terre adhère aux pieds et au bec des oiseaux. […] Il est peu probable qu’ils s’abattent à la surface de la mer, de sorte que la terre de leurs pieds ne risque point d’être lavée pendant la traversée ; et ils ne sauraient manquer, en prenant terre, de voler immédiatement jusqu’aux bords des eaux douces qu’ils ont accoutumé de fréquenter. […] Or, il est évident que des oiseaux de mer peuvent arriver dans ces îles beaucoup plus aisément que des oiseaux de terre. […] Presque chaque production de la terre ou de l’eau y porte l’empreinte évidente du continent américain. […] Rien d’impossible même à ce qu’elles aient été autrefois rattachées au continent par des terres continues.