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1317. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIe entretien. Balzac et ses œuvres (1re partie) » pp. 273-352

J’ai été très lié avec lui, sans pitié pour son radicalisme, qui n’est pas de ce monde, et qui n’est bon qu’en songe sur cette terre des réalités. […] Il n’était pas grand, bien que le rayonnement de son visage et la mobilité de sa stature empêchaient de s’apercevoir de sa taille ; mais cette taille ondoyait comme sa pensée ; entre le sol et lui il semblait y avoir de la marge ; tantôt il se baissait jusqu’à terre comme pour ramasser une gerbe d’idées, tantôt il se redressait sur la pointe des pieds pour suivre le vol de sa pensée jusqu’à l’infini. […] « “Autre sinistre : le café fait d’affreux gribouillis par terre ; il faut beaucoup d’eau pour réparer le dégât ; or, l’eau ne montant pas naturellement dans ma céleste mansarde (elle y descend seulement les jours d’orage), il faudra aviser, après l’achat du piano, à l’établissement d’une machine hydraulique, si le café continue à s’enfuir, pendant que maître et serviteur bayent aux corneilles. […] J’aime, je suis aimé par la plus charmante femme inconnue qui soit sur la terre.

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