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1763. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Eugène Sue » pp. 16-26

Excepté Walter Scott, génie accumulé, replié longtemps sur lui-même, et qui écrivait tard sous la pression d’une cruelle infortune, et Balzac, — un homme à part, — constitué pour le travail comme Mabillon, avec cette tôle étonnamment féconde que n’ont pas d’ordinaire les grands travailleurs, vous n’avez dans le xixe  siècle que de ces immenses fécondités qu’il faudrait plutôt appeler des incontinences, et dont la facilité de production tient bien plus à l’avachissement de l’esprit par le métier qu’à son énergie par l’exercice sévèrement entendu du talent. […] Certes, il était bien loin, quand il écrivait son Létorière, de ses attendrissements plus mûrs sur les malheurs des mansardes, et il aurait fait tenir à distance les Couche-tout-Nu par ses chiens !

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