Il faut qu’on sache pourquoi elles n’ont pas tenu leurs promesses, et une fin prématurée ne les affranchit pas de l’histoire. La révolution de Juillet, née de toutes les idées que la Restauration tint pour vraies, n’a pas tué, à elle seule, la Restauration. […] Ce livre n’était pas, il est vrai, l’histoire complète de la Restauration, ce n’en ôtait que l’histoire littéraire : mais l’histoire littéraire d’une époque, c’est sa pensée, et qui tient la pensée tient tout, quand il s’agit de l’homme et de l’humanité ! […] Telle est la question, et elle est grave, car les hommes tiennent plus de place qu’on ne croit dans leurs doctrines, et la meilleure manière d’atteindre ces dernières, c’est de les frapper, à travers eux. […] Une telle indulgence tient à plusieurs causes, et d’abord à la conception même du livre qui, avant tout, veut être littéraire et garder la fidélité de son titre, ensuite à ces illusions de jeunesse que M.