/ 2296
628. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — chapitre VI. Les romanciers. » pp. 83-171

Au milieu de cette gloire et de ce bonheur, elle reste humble, dévouée et tendre ; son cœur est plein, et de toutes parts la reconnaissance y afflue encore. « Cette pauvre, pauvre sotte fille sera aujourd’hui, midi sonné, aussi bien sa femme que s’il épousait une duchesse ! […] un cri de roman, le cri d’un tendre cœur qui saigne !  […] Qui a cuirassé d’héroïsme et de calcul ces innocentes si abandonnées et si tendres ? […] Comme tous les gens qui ont des nerfs, il est sujet aux attendrissements : non qu’il soit vraiment bon et tendre, au contraire sa vie est d’un égoïste ; mais à de certains jours il a besoin de pleurer, et nous fait pleurer avec lui. […] Amélia est la parfaite épouse anglaise, supérieure en cuisine, dévouée jusqu’à pardonner à son mari ses infidélités accidentelles, toujours grosse. « Dear Billy, though my understanding be much inferior to yours, etc. » Elle est modeste à l’excès, toujours rougissante et tendre.

/ 2296