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1250. (1898) Essai sur Goethe

Lorsque, monté à cheval, je lui tendis la main, elle avait les larmes aux yeux et je souffrais beaucoup. » Il excellait ainsi à chasser de sa mémoire les traits de son passé qui auraient pu lui causer regret ou tristesse. […] Mais elle a servi à former un certain état d’esprit, auquel tendent certaines intelligences d’élite, et qu’on peut bien appeler le goethéisme. […] Et je tendais mes forces avec délices, pour jouir et m’instruire. […] Les princes, les prélats et les villes tendaient à l’accroissement de leur puissance locale, aux dépens de la puissance impériale affaiblie et chancelante. […] En la voyant sans cesse auprès de lui, il s’est épris d’elle, tandis qu’elle a conçu pour lui les sentiments les plus tendres.

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