Les ouvrages laissés par ce philosophe, sans repos et sans limites, formèrent les bibliothèques des monastères et des universités du temps. […] » Voltaire parlait des aménités littéraires de son temps ; qu’aurait-il dit de celle-là ? […] Depuis ce temps ce livre ne m’a pas quitté. […] La deuxième partie a pour sujet le passage du vice à la vertu, qu’il nomme Purgatoire, pour montrer la transmutation de l’âme qui se purge de ses fautes dans le temps, car le temps est le milieu dans lequel toute transmutation s’opère. […] Il en avait fait le dernier livre de son traité de Republica, cherchant ainsi, dans l’éternité, la sanction des lois destinées à contenir les peuples dans le temps.