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1756. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur Théodore Leclercq. » pp. 526-547

En se dépouillant aujourd’hui, pour le juger, de toute prévention et comme de tout ressouvenir personnel, on ne peut au moins s’empêcher de voir qu’il méconnaissait sur des points essentiels le génie du temps, celui même de la nation, et qu’il blessait la fibre française. […] La riche bourgeoisie parisienne a, de tout temps, produit des esprits fins, des railleurs distingués et libres, ayant le ton de la meilleure compagnie et parlant la plus pure des langues ; au xviie  siècle, Mme Geoffrin, cette douairière de la bonne société, en était sortie. […] Je trouve, dès ce temps-là, un roman imprimé de M.  […] Il se dit à lui-même comme il fait dire sensément à l’un de ses personnages : « Jules sait fort bien occuper son temps ; il a de la fortune, des talents : que ferait-il d’un emploi ? […] Théodore Leclercq sentit alors en lui une étincelle de cet esprit d’opposition qui, de tout temps, a volontiers animé la bourgeoisie parisienne.

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