Il y a donc peu de tems à perdre. […] Cette unité de tems si recommandée dans les tragédies, n’est-elle pas encore violée dans les opéra, sans qu’on s’en plaigne ? […] L’unité sévere de tems et de lieu, n’ajoûte que ce même mérite aux évenemens qu’on a l’art d’y reduire. […] Cette précaution prise, on s’approprie les vers de la piece, en les entremêlant de tems en tems de mots burlesques et de circonstances risibles, qui ne le deviennent que davantage par le contraste du sérieux et du touchant ausquels on les marie. […] Je lui recommanderois donc de mettre au choix des choses le tems et le soin qu’exigeroit la versification.