Tout ce tableau qu’on nous donne du xviiie siècle est faux, chargé, noirci par la passion politique, et tendant à faire ressortir notre enfer actuel, qui, selon l’auteur, en est venu. […] les susceptibilités moralistes d’outre-mer, les ménages vertueux, mais étroits, de toutes les provinces, ou encore la majorité d’une Chambre des députés (je demande pardon à tout ce que cette majorité renferme de membres individuellement spirituels) : le jour où il y aura une telle littérature, claire, évidente, bien déduite, bien moralisante, n’offrant incontestablement que d’honnêtes tableaux, ce jour-là la société aura gagné beaucoup en tout autre point que le goût.