L’historien des Classes nobles eut ses jours de thèse et de systèmes, et ces jours-là furent brillants ; mais, quels qu’eussent été le mouvement et la fécondité d’un esprit qu’il voulait, comme de très grandes intelligences l’ont voulu, trouver les moules de ses idées dans l’histoire, ce n’est pas cependant par cette manière de la comprendre et de l’écrire qu’il fût arrivé à l’emploi juste et vrai de ses facultés. […] On ne trouve ni dans ses discours, ni dans ses livres, aucune doctrine générale ; on trouve dans sa conduite une foule de systèmes contradictoires. […] Nouvelle démolition à faire de ce second système sur les ruines déjà faites du premier, voilà, en quelques mots, tout le livre de Cassagnac !