Après avoir parcouru l’île dans tous les sens, avoir examiné de ses propres yeux les divers bras du Danube, qui, changés en véritables bras de mer, roulaient les débris des rives supérieures, il acquit la conviction que l’armée trouverait dans l’île de Lobau un camp retranché où elle serait inexpugnable et où elle pourrait s’abriter deux ou trois jours, en attendant que le pont sur le grand bras du Danube fût rétabli. » L’esprit de l’armée était surpris, troublé, abattu. […] Thiers n’aurait pas pu écrire ce livre aussi supérieur à son Histoire de la Révolution que l’homme fait dans M. Thiers est supérieur au jeune homme qui essaye la plume avant de comprendre son sujet.