Ce que nous appelons lumière nécessite donc la rencontre d’un objet sensible et d’un sujet sentant. […] Car si je demande comment un sujet composé peut parvenir à l’unité de conscience, les matérialistes ne peuvent répondre sans une manifeste contradiction ; tandis que je comprends sans difficulté qu’un sujet substantiellement un ait conscience de son unité. […] Si un sujet étendu ne peut être le substratum de la pensée, comment un sujet inétendu peut-il penser l’étendue ? […] L’étendue ne peut être qu’objet et non sujet. Il suit de là que la perception suppose précisément le conflit dont on demande l’explication entre un sujet simple et un objet composé.