Laissez, au contraire, le Pape, qui est le souverain pontife de la parole, saisir dans toute son étendue le gouvernement spirituel de la chrétienté ; que le prêtre soit en même temps citoyen de l’état et sujet du chef de l’Église ; et que le chrétien exerce ses droits politiques ou remplisse ses devoirs religieux, sans que ces deux sortes d’actes aient aucune liaison entre eux. […] Cependant, pour rentrer dans mon sujet, j’avouerai, si l’on veut, que la triple tiare a souvent abusé de ses hautes prérogatives ; car pour elle aussi il a fallu que l’abus prouvât la liberté.