Mais j’eusse mieux aimé un livre plus historique, plus suivi, plus astreint à son sujet, moins conjectural en inductions sur le caractère des poëtes, moins plein de préoccupations très-modernes. […] Nisard, qui se pique en général de suivre les lois de Malherbe et de Boileau, s’est mis, après force précautions ingénieuses, en contradiction avec ce dernier à propos de Perse ; et j’avoue que, de tous les jugements de son livre instructif, celui qu’il porte sur ce satirique latin m’a le plus étonné, et, pour parler franc, m’a tout à fait révolté par l’injustice criante et la latitude de la conjecture. […] Nisard se sépare de ceux qui tentent, avec une érudition originale, de saisir, au début, et dans sa génération exacte et suivie, la littérature française. […] Je ne suivrai pas M.