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548. (1904) En méthode à l’œuvre

De quel double-mouvement essentiel de la Matière, de toute éternité s’assurent les innumérées transmutations, et la conservation d’Énergie : puisque de la condensation au point où les internes et multiples mouvements d’attractions s’alentissent, et des états nouveaux qui en résultent renaissent les explosives Forces, qui dilatent et remettent en activité* D’autre part, du même principe s’entend le phénomène d’amassement concentré et pesant des vitalités, suivi de délivrance, — d’où dépend la volition à deux pôles Mâle et Femelle, qui engendre, perpétue et améliore l’Espèce : en un troisième mouvement de l’unité-trinaire. […] Émotivement représentative de la diversité et la perpétuité mouvementées : par la splendeur des instruments, dont les ondes alors qu’elles ont hauteurs, longueurs et modes, suivent de plus une mesure propre, et pour lesquels a des phases d’intensité variante la même note, — a été la manière d’art le plus douée d’universalité, la Musique instrumentale. […] Et, montant des plus rares et sourds aux multiples et hauts harmoniques : les « voix », ou timbres-vocaux, — ainsi qu’il suit se sérient, selon qu’en elles sont présents tels ou tels harmoniques de la suite de sons respectivement dans les rapports de : 1, 2, 3, 4, etc. […] Et mon dire autant que compris, doit être senti… Donc, les Mots d’expression idéographique d’idées dépendantes d’une des séries idéogéniques que nous avons généralement déterminées, devront en même temps être en valeurs de timbres-vocaux de la série phonétique correspondante, — ainsi que suit :   les diverses voix instrumentales assourdies par m, n, gn (e) l’Orgue nuits mouvantes et pleines des sensations, sentiments et idées   oû, ou, oui (ll), iou, oui ô, o, io, oi a, a, ai (ll), ai eû, en, ien eui (ll), eui Bruns, noirs à roux Rouges Vermillons Orangés à ors, verts F, L, M, S P, R, S H, R, S, V L, N, R, S, Z les Flûtes longues, primitives la série grave des Sax les séries hautes des Sax les Cors, Bassons et Hautbois Monotonie, doute, simplesse. […] Nous l’élidons si nous devons le réduire à sa plus simple expression, mais d’autre part lui donnons toutes ses tonalités délicates, si, au singulier ou au pluriel, il se trouve, précédé d’une voyelle, — terminer un mot que va suivre une lettre-consonne… Il sied de n’éteindre de lueurs de la diaprure phonétique, et nulle vague douce de la mer entière des durées harmonieuses.

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