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252. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. DE BALZAC (La Recherche de l’Absolu.) » pp. 327-357

Par nécessité et en suivant ça pente, il se livra, de moitié avec de joyeux compagnons, à cette facilité d’imaginer et d’écrire que la littérature inférieure d’alors réclamait à si peu de frais, et il dépensa de la sorte une portion de l’effervescence fiévreuse dont sa jeunesse dut être plus secouée qu’une autre. […] La phrase suivante fait tache à mes yeux dans la première lettre de Louis Lambert à Mlle de Villenoix : « J’ai dû comprimer bien des pensées pour vous aimer malgré votre fortune, et pour vous écrire en redoutant ce mépris si souvent exprimé par une femme pour un amour dont elle écoute l’aveu comme une flatterie de plus parmi toutes celles qu’elle reçoit ou qu’elle pense. […] Il y avait dans la première édition de la Femme abandonnée, publiée par la Revue de Paris, une charmante page qui, à l’aide de quelques retouches habiles, est devenue tout à fait belle dans une édition suivante. […] Les solives et les poutres elles-mêmes recèlent de l’or : l’or ruisselle et pétille dans les parloirs, suivant l’expression du romancier enivré, de même que la dentelle bouillonne autour de la longue pèlerine de Mme Claës.

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