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14. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 22, que le public juge bien des poëmes et des tableaux en general. Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages » pp. 323-340

Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages Non seulement le public juge d’un ouvrage sans interêt, mais il en juge encore ainsi qu’il en faut décider en general, c’est-à-dire par la voïe du sentiment, et suivant l’impression que le poëme ou le tableau font sur lui. […] Il est en nous un sens fait pour connoître si le cuisinier a operé suivant les regles de son art. […] Le public se restraint suivant l’ouvrage dont il est question de juger. Le mot de public est encore ou plus resserré ou plus étendu, suivant les temps et suivant les lieux dont on parle. […] Mais, comme je l’ai déja dit, je ne crains pas que mon lecteur se trompe sur l’extention qu’il conviendra de donner à la signification du mot de public, suivant les occasions où je l’emploïerai.

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