Ce mélange d’illusion superstitieuse, de fourberie et d’audace nous est représenté ingénieusement dans une suite de scènes. […] mille souvenirs s’emparaient de lui et le poursuivaient incessamment, comme ces fragments de mélodie dont on ne peut se débarrasser à la suite d’une soirée musicale ; mais, dès qu’il la voyait, il retrouvait le calme… Dans ces moments, chez M. de Musset, on sent le poète ; il a des ailes ; il chante et fait chanter ses personnages ; il leur prêté de ses propres mélodies. Ne leur demandez point d’ailleurs cette continuité dans les caractères, cette suite dans l’action et dans l’expression qui fait la force intérieure de ceux de M.