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1974. (1882) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Deuxième série pp. 1-334

Pourquoi cependant la suite : « et elle punit le péché par le péché même » ? […] Ailleurs encore, quand il s’adresse aux grands pour leur dire : « Un seul de vos crimes, entraîne plus de malheurs qu’une vie entière d’iniquités dans une âme obscure et vulgaire72 » ; si je lui donne raison, en fait, et quoique déjà j’entende mal ce que c’est aux yeux d’un chrétien qu’une « âme obscure et vulgaire », je me révolte dès qu’il ajoute : « Et ce crime a, devant Dieu, des suites plus étendues et plus terribles ». […] des suites plus étendues et plus terribles ? […] Mais, s’il y a dans une telle vie de quoi épuiser le châtiment éternel, que voulez-vous me faire entendre « avec vos suites plus étendues et plus terribles » ? […] « Il est permis à messire Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Meaux, conseiller du roi en ses conseils, … de faire imprimer par tel imprimeur qu’il voudra, … tous les livres qu’il aura composés ou qu’il jugera à propos de faire imprimer pour l’utilité publique. » Tels sont les termes du privilège, valable pour vingt ans, dont on trouve l’extrait à la suite du Traité de la communion sous les deux espèces (1682).

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