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159. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Florian. (Fables illustrées.) » pp. 229-248

Un jeune militaire, qu’on appelait par confusion et par ricochet un petit-neveu de Voltaire, ne pouvait que trouver faveur à sa suite et au lendemain de son apothéose. […] Ce Théâtre de Florian est bien à lui, et il offre des nuances de gaieté, de fraîcheur et de sentiment, qui assurent à l’auteur une place à part, à la suite des Marivaux, des Sedaine. […] Cette suite d’Arlequins pris à des moments et à des âges différents fait une série de jolies pièces, où les mots naturels, gais et fins, sont abondamment semés. […] Il a prononcé le mot de solitude, et ce mot, en réveillant toute une suite de pensées, le ravit dans un doux enthousiasme qui nous gagne avec lui.

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