XI Et comme si le mystère de l’origine d’un si grand peuple ne suffisait pas pour nous confondre, le mystère d’un livre qui paraît aussi ancien que la race elle-même s’y surajoute. […] D’ailleurs la poésie en est si belle, si harmonieuse, le ton aimable et sublime de l’antiquité y domine si continuellement, les peintures des mœurs y sont si naïves et si particularisées qu’elles suffisent pour rendre témoignage de leur authenticité. […] « Du souverain au sujet, « Du père aux enfants, « De l’époux à l’épouse et à la pratique des cinq vertus capitales qu’il suffit de vous nommer pour faire naître en vous l’idée de leur excellence et l’obligation de les accomplir. […] Le suffrage des hommes honnêtes, l’honneur d’avoir contribué en quelque chose à l’avantage de ses compatriotes et de tous les hommes, lui suffisent. » — « Je me fais votre premier disciple », dit le roi, « mais enseignez-moi le moyen infaillible de rendre mes peuples vertueux et heureux.