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822. (1905) Promenades philosophiques. Première série

La promenade même du bourgeois oisif, qui fait deux ou trois lieues, l’après-midi, la canne à la main, ne suffît-elle pas à garantir sa santé et à maintenir son appétit ? […] Si on l’abandonnait à elle-même, un été suffirait à en éteindre l’espèce. […] L’alcool, sans doute, peut être un adjuvant, une cause seconde ; mais suffirait-il, seul, à terrasser un cerveau sain ? […] S’il suffisait de raturer, de copier et de refondre, nous aurions davantage de bons écrivains. « Les refontes, dit M.  […] Dans tous les autres cas, un seul mot suffit pour les deux sexes.

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