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309. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « FLÉCHIER (Mémoires sur les Grands-Jours tenus à Clermont en 1665-1666, publiés par M. Gonod, bibliothécaire de la ville de Clermont.) » pp. 104-118

Il a écrit avec succès, il a parlé en public, même avec applaudissement « Sa conversation n’est ni brillante ni ennuyeuse ; il s’abaisse, il s’élève quand il le faut. […] Un tout petit trait de bon goût qui n’est pas à omettre : pendant ce séjour en Auvergne, Fléchier a prêché deux fois, avec succès, et il ne parle que très-peu de ses sermons. […] D’Alembert, parlant de ces vers de Fléchier, par lesquels l’orateur avait préludé à ses succès de chaire, a dit ingénieusement : « Rien n’est plus utile à un orateur pour se former l’oreille que de faire des vers, bons ou mauvais, comme il est utile aux jeunes gens de prendre quelques leçons de danse pour acquérir une démarche noble et distinguée. » (Éloge de Fléchier.) — Se rappeler aussi ce que dit Pline le Jeune en ses Lettres (liv. 

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