Et il indique les argumens en faveur de l’existence de Dieu, de la liberté, de l’immortalité que donnait l’ancienne métaphysique, et ceux que la nouvelle mettra à leur place ; il soutient que la critique peut bien nuire au monopole de l’école, mais non pas à l’intérêt du genre humain, puisqu’elle-même répare les ruines qu’elle opère. […] Ni la thèse du sensualisme, ni la thèse de la théologie ne peuvent se soutenir, car l’une et l’autre vont de la matière à la forme, de l’objet au sujet, de l’être à la pensée, de l’ontologie à la psychologie, tandis que le procédé opposé est le seul qui soit légitime. […] Ce jugement, il est vrai, a l’air de devancer l’expérience, mais en réalité il la suit ; car toute sa force repose en dernière analyse sur l’observation que les corps non soutenus tombent. […] Il n’a point remarqué qu’il n’avance pas malgré ses efforts, car il n’a aucun point d’appui pour se soutenir et transporter l’entendement hors de sa place naturelle.