Mais aussitôt qu’on pousse un peu plus loin on s’aperçoit presque aussitôt que cette ordonnance n’est pas toujours un ordre, et que vile, et que bientôt il s’en faut de beaucoup ; que cette savante, que cette parfaite, que cette intelligente, que cette harmonieuse, que cette presque trop intelligente, que cette admirable ordonnance, (presque un peu fatigante), (et qui par une sorte de tension fatiguerait), (par une application comme trop tenue, soutenue, maintenue, que l’on donne et que l’on reçoit, qui ferait crier), bien tôt on s’aperçoit que cette impeccable ordonnance, loin d’être toujours un ordre, recouvre souvent les pires désordres, organiques. […] — Ce que nous nous demandons seulement ici, ce que nous constatons précisément en ce moment, ce n’est point ce que vaut la tragédie racinienne, ce que nous étudions, ce que nous voulons un peu considérer, c’est la relation que soutiennent entre elles les successives tragédies de Racine. […] Quelle bataille nous soutenons, ensemble, autant que personne vous le savez.