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1365. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre cinquième. De l’influence de certaines institutions sur le perfectionnement de l’esprit français et sur la langue. »

De tous les suffrages qui soutinrent Boileau dans sa guerre contre les poètes à la mode, aucun ne lui fut plus doux que celui d’Arnauld. […] Il n’y a donc pas là de grand style, mais un langage doux, uni, d’une pureté expressive, qui soutient l’esprit plutôt qu’il ne le secoue, qui s’insinue plutôt qu’il ne pénètre de force, qui attire la confiance plutôt qu’il ne s’en empare.

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