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948. (1860) Cours familier de littérature. X « LXe entretien. Suite de la littérature diplomatique » pp. 401-463

Qu’est-il besoin d’équilibre à qui ne peut souffrir d’indépendance ? […] Appelé par le hasard à formuler et à motiver en une seule nuit cette diplomatie, dont tous les liens et toutes les traditions venaient de se briser en un seul jour, je ne manquai pas d’évoquer en silence l’esprit de l’Assemblée constituante, qui avait toujours été l’âme de M. de Talleyrand tant que Napoléon avait souffert la sagesse dans ses conseils, et je me demandai, avant d’écrire le manifeste de la république au dehors, quel serait dans ce cabinet, plein de ses souvenirs et de sa supériorité, l’avis de ce grand héritier du cardinal de Richelieu, du duc de Choiseul et de Mirabeau.

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