Piron n’a jamais voulu se prêter à cet arrangement, et il a cependant souffert tout ce que l’on peut souffrir d’une personne qui a perdu entièrement la raison et qui se portait quelquefois aux dernières violences. […] Il en souffrait, sous air d’en rire. […] La vérité, c’est que Piron avait passé son moment et n’était plus de l’époque ; toute cettegénération d’académiciens de la première moitié du siècle qui l’admiraient sincèrement et qui, si on l’avait souffert, l’auraient nommé à l’unanimité en 1753, avait disparu.