Et ce mot, je ne l’entends pas : Car je suis une faible femme, Je n’ai su qu’aimer et souffrir ; Ma pauvre lyre, c’est mon âme, Et toi seul découvres la flamme D’une lampe qui va mourir… Je suis l’indigente glaneuse Qui d’un peu d’épis oubliés À paré sa gerbe épineuse, Quand ta charité lumineuse Verse du blé pur à mes pieds… Envoyant à M. […] J’ai eu un temps l’espoir que je souffrais assez pour beaucoup d’autres : je me trompais bien !