Le réel, c’est le juste… Selon Hugo, il n’y a en nous qu’une chose, une seule, qui puisse être complète, absolue à sa manière, inconditionnelle et adéquate : c’est l’idée du devoir, avec cette volonté de la réaliser qui est la justice : J’ai rempli mon devoir, c’est bien, je souffre heureux Car toute la justice est en moi, grain de sable. […] Une fleur souffre-t-elle, un rocher pense-t-il ? […] « L’âme qui aime et qui souffre est à l’état sublime 183. » Aimer, voilà le vrai lien des êtres, voilà ce qui change le monde en une société infinie : Nul être, âme ou soleil, ne sera solitaire. […] De ce monde où l’on souffre le poète relève nos yeux vers le ciel, et il nous y montre la Foi, ceinte d’un cercle d’étoiles. […] Selon Hugo, dans notre société, c’est la femme et l’enfant qui souffrent le plus