Au-dessus de la porte, on voyait une sorte de moulure représentant l’Amour emporté sur un char par trois colombes. […] Dans l’une était le linge de table, aussi beau qu’il soit possible de le désirer, sur une infinité de rayons ; dans l’autre, la vaisselle, de cette magnifique porcelaine de vieux saxe fleuronnée, moulée et dorée : les piles d’assiettes en bas, les services de toute sorte, les soupières rebondies, les tasses, les sucriers au-dessus ; puis l’argenterie ordinaire dans une corbeille. […] Mais c’est égal, je vais essayer tout de même ; seulement je suis enrhumé, c’est dommage. » Et tout en parlant de la sorte, il se mit à chanter d’une voix aussi claire qu’un coq qui s’éveille au milieu de ses poules : « Rosette, « Si bien faite, « Donne-moi ton cœur, ou je vas mourir ! […] Christel était assis devant, et Sûzel derrière, sur une botte de paille, au milieu des kougelkof et des tartes de toute sorte qu’on rapporte toujours de la fête. […] — Père Christel, répondit alors Fritz avec une sorte d’éloquence, si vous ne m’accordez pas la main de Sûzel, ou si Sûzel ne m’aime pas, je ne puis plus vivre.