C’est que le premier au milieu de ses phrases emphatiques, avoit de l’harmonie, de l’élégance & cette sorte de pompe qui flatte les oreilles ; c’est que le second avoit naturellement l’esprit délicat & fin : mérite qui ne s’accorde pas toujours avec le goût, mais qui répandoit des agrémens jusques sur ses plus mauvaises Lettres. […] Ces sortes de livres se font lire avec plaisir à cause de leur variété ; mais pour les lire avec fruit, il faudroit qu’ils fussent mieux digérés, plus uniformes & plus méthodiques.