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627. (1896) Les origines du romantisme : étude critique sur la période révolutionnaire pp. 577-607

Le soir, lassé par de vaines et humiliantes démarches, « il s’arrêtait sur les ponts pour voir se coucher le soleil et il songeait que sous tant de toits, il n’avait pas un ami », et pas un protecteur. […] « Levez-vous, orages désirés, qui devez emporter René dans les espaces d’une autre vie. » Se croyant abandonné de sa sœur, son unique amie, il songea au suicide. […] Il renaquit à l’espérance : il passa en Amérique, non pour se battre avec Lafayette et Rochambeau, mais pour changer de place ; René est remarquable par son incapacité à servir une cause, un parti et à songer aux autres ; son individualisme est féroce : Moi, toujours moi ! […] Ce n’est qu’après avoir « goûté dans toute sa plénitude cet éclair de délice, qu’il n’appartient qu’à l’amour de sentir, qu’après avoir connu cette jouissance délicieuse et unique », qu’elle songe à « la foi conjugale violée » et qu’elle meurt.

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