L’anonyme, ici, est la contre-épreuve de la sincérité : s’il croyait moins à Dieu, il songerait aux hommes, et il aurait laissé lire son nom, comme le peintre, sous quelque pierre ou sur quelque feuille du premier plan. […] « Je ne sais pourquoi, la nuit dernière, je n’ai vu en songe défiler que des cercueils. […] « J’ai fait cette nuit un grand songe. […] L’amour, pensait-elle, n’est pas fait pour moi ; je ne dois pas même y songer. Ce songe ferait le malheur de deux êtres ; jetons tous mes songes à Dieu.