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205. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « DU ROMAN INTIME ou MADEMOISELLE DE LIRON » pp. 22-41

Le père d’Ernest était dans les ambassades ; M. de Liron trouve naturel qu’Ernest y entre à son tour : voici l’âge ; pour l’y introduire, il a songé à l’un de ses anciens amis, M. de Thiézac, qui, de son côté, se voyant au terme décent du célibat, songe que Mlle de Liron lui pourrait convenir, et arrive à Chamalières après l’avoir demandée en mariage. […] Mais le soir même, quand tout le monde est retiré, quand la maison entière repose, et que Mlle de Liron, après avoir fait son inspection habituelle, entre dans sa chambre, non sans songer à ce pauvre Ernest qu’elle craint d’avoir affligé par sa dernière brusquerie, que voit-elle ? […] Il aime Cécile, mais pas en homme fait ni avec de sérieux desseins ; aussi la tendre mère songe-t-elle à guérir sa fille, et cette courageuse fille elle-même va au-devant de la guérison.

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