On s’imagine la joie avec laquelle Alphonse Daudet, un peu plus glacé à chaque pas qu’il faisait dans notre Nord, revit en ce bon gros garçon un rayon du soleil de là-bas. […] Il était dix heures, une claire matinée de la fin de l’hiver, un temps vif, avec un ciel blanc, tout égayé de soleil. […] Les orgues grondaient très haut, les cloches sonnaient à la volée, la foule acclamait le couple d’amour, au seuil de l’église mystique, sous la gloire du soleil printanier. […] Le jour, ce n’était plus cela ; des feuilles seulement et du soleil. […] C’est pour cette raison que j’ai voulu consacrer un chapitre à ces novateurs qui, ayant ou non réussi, méritent leur place au soleil littéraire.