/ 1531
462. (1924) Intérieurs : Baudelaire, Fromentin, Amiel

Mais maintenant ce vers demeure consubstantiel à la poussière dorée du boulevard, un soir de juin. […] Pour peupler, ce soir, l’alcôve obscure Des souvenirs dormant dans cette chevelure, Je la veux agiter dans l’air comme un mouchoir. […] Je vous fais chaque soir un solennel adieu ! […] Elle recule, s’en va : il la revoit le soir pour la dernière fois. […] Il semble qu’avec le démon ou l’éleveur qui fonctionnait dans l’inconscient d’Amiel, il y ait eu un habile opérateur qui aurait « tourné » sa vie en l’obligeant à donner chaque soir sa pellicule.

/ 1531