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419. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE LONGUEVILLE » pp. 322-357

Je trouve une lettre de Mlle de Vertus à Mme de Sablé, ainsi conçue (car, selon moi, tous les détails ont du prix touchant des personnes si élevées, si délicates, et finalement si respectables) : « Enfin, je reçus hier au soir un billet de la dame (Mme de Longueville). […] Dans les entretiens du soir, le bon Arnauld, près de s’endormir au coin du feu, et rentrant tête baissée dans l’égalité chrétienne, défaisait tout doucement ses jarretières devant elle, ce qui la faisait un peu souffrir. […] En apprenant un matin (vers 1663) l’une des ruptures qu’on imputait aux Jésuites, elle disait avec son tour d’esprit : « J’ai été assez simple pour croire que les Révérends Pères agissaient sincèrement ; il est vrai que je n’y croyais que d’hier au soir. » Enfin des négociations sérieuses s’engagèrent : M. de Gondrin, archevêque de Sens, concertait tout avec elle. […] Pour juger de deux femmes, il ne serait pas tout à fait équitable d’aller prendre la plus sérieuse un soir de bal, et la plus légère un jour de vendredi saint.

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