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1504. (1905) Promenades philosophiques. Première série

Son pessimisme abdique la raison et la sentence sur le néant préférable à la vie, qui était, dans Pline, belle et philosophique, devient dans le philosophe italien d’une sentimentalité un peu ridicule, Jouffroy, songeant peut-être à cette page, a mis les âmes tendres en garde contre là naïve croyance à la sensibilité des plantes : laissons cela dans les rêveries, d’ailleurs si nobles, de Pythagore, ou dans les contes de fées, où nous pourrons, un soir d’été, aller cueillir la rose qui parle. […] Pascal est, avec Spinoza, Hobbes et Nietzsche, l’un des plus grands démolisseurs philosophiques, et peut-être le plus grand, étant le plus spontané ; comme c’est important, quand on songe à cela, d’apprendre qu’il a remplacé, un soir qu’il se relisait, considère par contemple et entrevoir par apercevoir !

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