Ainsi, au lendemain de la Révolution de 1830, l’éducation que je reçus fut celle qui se donnait, il y a deux cents ans, dans les sociétés religieuses les plus austères. […] Mais ma grand’mère maternelle était le centre d’une société où le royalisme ne se séparait pas de la religion. […] Mais la compagnie de Saint-Nicolas du Chardonnet ne fut pas, comme la société de Saint-Sulpice, mère d’établissements du même genre dans le reste de la France. En outre, la société des nicolaïtes ne ressuscita pas après la Révolution comme celle des sulpiciens ; le bâtiment de la rue Saint-Victor demeura sans objet ; lors du Concordat, on le donna au diocèse de Paris pour servir de petit séminaire. jusqu’en 1837, cet établissement n’eut aucun éclat. […] Dans une des utopies de société aristocratique que je rêve, il n’y aurait qu’une seule peine, la peine de mort, ou plutôt l’unique sanction serait un léger blâme des autorités reconnues, auquel aucun homme d’honneur ne survivrait.