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671. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Les nièces de Mazarin et son dernier petit-neveu le duc de Nivernais. Les Nièces de Mazarin, études de mœurs et de caractères au xviie  siècle, par Amédée Renée, 2e éd. revue et augmentée de documents inédits. Paris, Firmin Didot, 1856. » pp. 376-411

En les faisant venir en France, l’oncle n’avait pas si mal spéculé pour la grandeur de sa maison et pour l’agrément de la société française. Il a ragaillardi cette belle société, qui n’en avait pas déjà un si grand besoin, par cette petite invasion romano-sicilienne ; avec ces Olympe, ces Marie et ces Hortense, il y a semé d’éclatantes variétés de grandes existences, et l’a sillonnée de fredaines imprévues et bizarres. […] On savait aussi qu’il cultivait l’élégie de société ; l’archevêque, qui l’avait entendu réciter quelques-uns de ses vers, fit encore à sa modestie la trahison d’indiquer ce nouveau titre littéraire. […] Nivernais est un amateur aussi, qui représente bien à son heure cette belle société du xviiie  siècle. […] … Sa fonction, si on le demandeaa, c’était proprement d’être le plus aimable maître des cérémonies de la société française.

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